It shows in addition that he or she complies with another Puritan imperative that lived on into nineteenth-century New England culture : being serviceable to the community. The artist, either male or female, is no « idler ». The text first painstakingly disproves that storytelling and art in general might run counter to the Puritan work ethic. It shows how, in his typically ironic style, Hawthorne covertly subverts New England’s critical view of the artist who, rather than being an alleged agent of social disruption, turns out to be the cement of the community, indeed a « necessary » element. This essay about The Scarlet Letter explores from a textual and cultural perspective the place of the artist in New England culture, both that of Puritan seventeenth-century Boston and of the nineteenth-century Salem satirized in « The Custom-House ». Ce sont là les deux traits qui font que l’artiste, l’homme de lettres en particulier, l’emporte sur le simple historien, et le rendent mieux que tout autre à même de fédérer la nation. Mais on découvre aussi que c’est paradoxalement l’imagination ou la fantaisie (l’emploi délibérément indifférent et signifiant de ces deux termes jouant un rôle particulier ici), capacité perçue avec beaucoup de méfiance par cette même culture, que réhabilite le texte comme étant la qualité exemplaire de l’artiste, également crédité d’une singulière faculté de sympathie, ou d’« affection », dans le langage codé du texte. Le texte montre de plus qu’il ou elle se conforme à l’impératif puritain qui avait survécu dans la culture de la Nouvelle-Angleterre du 19 ème siècle : celui de servir la communauté. L’artiste, qu’il soit homme ou femme, ne saurait être taxé d’oisiveté.
Préface et récit principal s’emploient tout d’abord à réfuter l’idée selon laquelle la littérature et l’art en général iraient à l’encontre de l’éthique puritaine du travail.
Il montre comment, dans son style typiquement ironique, Hawthorne subvertit en sous-main la vision critique de l’artiste qui prévalait dans la culture de la Nouvelle-Angleterre : au lieu d’être l’agent supposé de la subversion, celui-ci, mais aussi celle-ci, se révèle être le ciment de la communauté, et un élément en vérité indispensable à sa cohésion. Cet article sur La lettre écarlate explore dans une perspective textuelle et culturelle la place faite à l’artiste dans la culture de la Nouvelle-Angleterre, que ce soit celle du Boston du 17 ème ou le Salem du 19 ème dont la Préface, « La douane », fait la satire.
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